Vistos de fora
Confesso que o "olhar" estrangeiro sobre Portugal e os portugueses me fascina. Sempre entendi que a frieza e distância de olhares alheios nos podem facultar perspectivas de reflexão sobre um quotidiano demasiado próximo. Sou um fã das colunas de jornais que entrevistam estrangeiros e constato a nossa insignificância europeia quando estamos ausentes na comunicação social europeia. Então "nuestros hermanos" só têm lugar cativo para dois portugueses - retirando obviamente as épocas douradas da figomania - Saramago e Siza Vieira. Hoje dia de referendo sobre a IVG em Portugal fui surpreendido por um título de 1ª página no Liberatión, pelos motivos que nos isolam e tristemente dão de nós imagem de um povo fervorosamente católico e ancestralmente controlado pela Igreja Católica.
Trente-trois ans après la fin de la dictature, le Portugal va-t-il rester avec Malte, la Pologne et l'Irlande l'un des quatre pays d'Europe où l'avortement est quasi impossible ? Près de 8,4 millions d'électeurs sont appelés ce dimanche à répondre à la question suivante : «Etes-vous pour la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse, si elle est réalisée à la demande de la femme, dans les dix premières semaines de grossesse, dans un établissement de santé légalement autorisé ?». En 1998, lors d'un référendum similaire, le pays s'était dérobé face à ce choix de société : seulement un Portugais sur trois s'était déplacé, et le non l'avait emporté de justesse (50,07 %).
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«Plaie sociale». Neuf ans plus tard, le contexte a changé. Le nouveau chef du gouvernement José Sócrates, contrairement au Premier ministre de l'époque, António Guterres, lui aussi socialiste, s'est clairement engagé en faveur du oui. Il s'agit, selon lui, d'en finir avec cette « plaie sociale » des 20 000 avortements clandestins annuels. C'est un pas, dit Sócrates, vers «la consolidation d'une démocratie plus mûre» qui donne le libre choix aux femmes.
Autre nouveauté, le phénomène des mouvements citoyens a pris de l'ampleur, contribuant à sortir le débat de l'hémicycle et du clivage gauche-droite traditionnel.
Seulement autorisée en cas de viol ou d'indication médicale, l'IVG est passible de trois ans de prison. Depuis l'échec du référendum de 1998, une trentaine de femmes ont ainsi été jugées et une quinzaine condamnées à de la prison.
Dans ce pays sous forte influence catholique, l'Eglise pèse de tout son poids. Tout en prétendant ne pas donner de consigne de vote, le cardinal-patriarche de Lisbonne s'est chargé d' «éclairer les consciences» : «toute vie est un don de Dieu», «aucune décision humaine contre la vie n'est légitime», a lancé cette semaine Mgr José Policarpo. En chaire, nombreux ont été les curés zélés qui ont menacé d'excommunication ceux qui oseraient voter oui.
Participation cruciale. A en croire les derniers sondages, le oui est en tête. Mais l'ampleur de sa victoire de 52 à 58 % varie beaucoup d'un institut à l'autre. Quant à l'abstention, qui doit être inférieure à 50 % pour que le référendum soit valide, c'est aussi l'une des grandes inconnues : elle varie, selon les enquêtes, de 11 % à 45 %.
Os milhões de euros que a CE faz entrar neste país, são migalhas quando comparados com coisas como esta, que transmitem e confirmam um país ao nível do fundamentalismo muçulmano, nos valores e crenças e principalmente na opacidade de relações Estado-Igreja Católica.
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